Martine Vassal rencontre les chefs d'entreprise

Lundi 28 avril, le comité exécutif de l'UPE 13  et le Cercle avenir ont invité Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, à venir dialoguer avec les chefs d'entreprise du territoire. Plusieurs grandes thématiques ont été abordées, la mobilité, l'attractivité, le foncier économique, la stratégie globale de développement... et la réforme de la loi PLM qui s'est invitée dans les débats, actualité électorale oblige.

Face à l'instabilité du gouvernement français et aux menaces que fait peser Donald Trump sur les échanges économiques internationaux, Philippe Korcia, président de l'UPE 13, a expliqué que « les entreprises ont besoin de visibilité et de stabilité ». Il propose de se « recentrer sur le territoire » et déplore que, bien que la métropole puisse être un chef de file économique, « les grandes villes qui la composent ne sont pas toujours au rendez-vous. Elles sont pourtant essentielles pour créer la dynamique et la volonté de faire ». 

Martine Vassal confirme que la Métropole, tout comme la Région, ont les compétences officielles sur le développement économique et qu'elles seront des partenaires toujours présents aux côtés du monde des entreprises. Lesquelles entreprises voudraient bien être, « un peu plus que des forces de proposition », lance Philippe Korcia, qui souhaite qu'elles puissent « aussi bien agir concrètement sur leur territoire et sur la vision stratégique globale du développement ».

Concernant la mobilité, Martine Vassal a annoncé aux chefs d'entreprise présents qu'elle n'augmenterait pas le versement mobilité que versent les entreprises d'au moins 11 salariés (actuellement fixé à 2 % de la masse salariale). Elle a détaillé les 16 projets que porte la métropole dans ce domaine au travers du volet mobilités du plan Marseille en grand. Bénéficiant d'une aide importante de l'État, ces projets visent à accélérer la connexion des quartiers dans Marseille et offrir des liaisons performantes sur la métropole entre bassins économiques. Ils mobiliseront près de 2 Md€ d'investissement. 

Refusant de demander aux retraités, « qui ont déjà beaucoup donné », un effort supplémentaire pour redresser les finances de l'État, la présidente de la Métropole propose que la puissance publique identifie en son sein les marges d'économie possibles sur son fonctionnement. Elle annonce que le territoire va montrer l'exemple dans ce domaine « en travaillant à un rapprochement entre les deux agences de marketing, Provence Promotion et One Provence ».